Découverte de l'île

Quelques établissements utiles de l'île d'Oléron à retenir


Découvrir les plages d'Oléron

Cent kilomètres de côtes bordent le pays de Marennes-Oléron

Les plages sont donc très nombreuses le long de ces côtes. Toutes différentes par leur structure ou leur environnement, elles ont un point commun la qualité de leur eau de baignade.

Plusieurs communes de l’île d’Oléron sont labellisées « Pavillon bleu ». Ce label garantit la qualité de l’eau ainsi que l’environnement général.

Quelle plage d'Oléron choisir ? 

Le côte Ouest donne directement sur l’Océan Atlantique. Ses grandes plages appréciées pour leurs vagues et leur sable blanc et fin sont bordées par de grandes dunes.  Elles sont très réputées et donc très fréquentées. Elles se situent dans la partie sud ouest : Plage Vert-BoisSaint Trojan les Bains, la plage de Gatseau adossée à la forêt est un havre de paix. On y a du sable à perte de vue.

Les plages de la côte Nord-Est s’ouvrent sur la mer du Pertuis. Elles sont  recommandées pour les familles avec des enfants, parce que la mer y est plus calme. Les marées étant plus prononcées que du côté Atlantique, on pourra alterner les plaisirs de la baignade et ceux de la pêche à pied sur la plage des Saumonards,  la plage de Boyarville et la plage de Gautrelle

La côte Sud-Est, de Château d’Oléron à Boyardville est moins propice à la baignade en raison de la présence de parc à huitres. De plus la mer se retire loin lors des marées basses et le temps de baignade est de ce fait limité à deux heures dans la journée. Cependant si vous souhaitez voir le Fort Boyard la plage de Boyarville sera l'idéal. 

Sur l’île d’Oléron sont situées les plus belles plages de Charente Maritime, ces grandes étendues sont idéales pour la baignade mais aussi pour la pratique d’activités  sportives, vous pourrez également pratiquer la marche pour trouver le calme.

 


 

 
 

Découvrir le Fort Louvois d'Oléron 

Situé à Bourcefranc-le-Chapus, au pied du pont de l’île d’Oléron, le fort Louvois appelé aussi fort du Chapus, est un site incontournable du bassin de Marennes. Imaginé par Vauban, il est le petit frère du Fort Boyard !   La visite , libre ou commentée,  vous fera découvrir le donjon, la caserne, la halle aux vivres, la poudrière, le corps de garde …

Présentation

Le Fort Louvois est une fortification maritime du 17ème siècle,  édifiée sur un rocher immergé à marée haute, entre l’île d’Oléron et le bassin de  Marennes.  Il verrouille l’accès sud à la rade de Rochefort.
 
Retour de la marée devant le Fort Louvois. En arrière plan le pont de l'île d'Oléron.

  

Histoire

Sa construction, décidée par Louvois, ministre de la guerre de Louis XIV, est menée de 1691 à 1694 d’après les plans établis par Vauban.

L’objectif est de croiser les tirs de canons avec la Citadelle d’Oléron pour défendre l’arsenal maritime de Rochefort.  Dessiné en forme de fer à cheval, avec un donjon central protégé par un pont-levis et une douve, il rappelle les châteaux du Moyen-Age.

Armé de canons puis d’obusiers au XIXème siècle, il conserve une garnison et son potentiel militaire.

Classé monument historique depuis le 14 juin 1929, il est sévèrement bombardé pendant la Seconde Guerre mondiale lors de la libération de Marennes le 10 septembre 1944.

Racheté à l’Administration des Domaines par la commune de Bourcefranc-le-Chapus, il est entièrement restauré dans les années 1960.

Le fort Louvois abrite depuis 1972 le musée de l’huître ainsi qu’une exposition permanente consacrée à l’histoire du fort, notamment composée des maquettes des fortifications du littoral charentais.

En 2010, lors de la tempête Xynthia, le fort a été inondé (80 cm d’eau) et le pont-levis arraché, comme lors de la tempête de 1999.

 

Découvrir le train de Saint-Trojan

Une activité à ne pas manquer pendant vos vacances oléronaises

Créé  en 1963 , le p’tit train de Saint-Trojan-les-bains est l’unique chemin de fer touristique de l’île d’Oléron.  Il traverse en diagonale le sud de l’île et circule d’avril à octobre sur une étroite ligne de chemin de fer.
 


A l’origine la ligne relie la gare de Saint-Trojan à la gare de Gatseau, desservant ainsi la plage du même nom et celle de Maumusson,  deux grandes plages sauvages, sans accès routier. Rencontrant un vif succès,  la ligne fut prolongée vers les dunes de la côte sauvage et mesurait à cette époque 7 kms. Cependant des érosions successives de cette dune ramena la ligne à sa longueur actuelle de 6 kms.

Ce p’tit train circule  au milieu de paysages magnifiques de sable fin et de pinèdes inaccessibles par la route, ce qui permet de conjuguer les promenades en milieu naturel et les journées de plage et de soleil.

En juillet et août des trajets sont proposés en soirée, « Trains du soleil couchant », ce qui permet d’admirer les spectacles féériques des couchers de soleil sur la mer.

Buffet de la Gare,  wagon bar, et  restauration rapide  permettent aux promeneurs de faire une halte rafraîchissante.

Le P’tit Train est accessible aux personnes à mobilité réduite, des aménagements sont conçus pour les personnes en fauteuil roulant.
Ce train a d’ailleurs obtenu le label « Tourisme et Handicap 2010 ».

Découvrir le Fort Boyard d'Oléron 

Le Fort Boyard n’est pas accessible au public, il faut donc profiter d’une croisère en partance de l’île d’Oléron, (Port de Saint-Denis ou  Boyardville), pour se rapprocher au plus près de ce majestueux vaisseau de pierre.

Présentation du Fort

Le fort  est construit sur un banc de sable nommé « longe de Boyard » qui a donné son nom au fort. De forme oblongue, le fort mesure 68 mètres de long dans l’axe sur 32 mètres de large pour une superficie au sol de 2065 m2 et totale de 2689 m2.  Les murs d’enceinte culminent à 20 mètres depuis les fondations.  Il est visible de tous les alentours,  entre autres  Fouras,   l’ile d’Oléron, mais aussi depuis La Rochelle,  et de l’ile d’Aix sur la côte Ouest.


 

Un peu d'histoire ...

Le projet de construction du Fort Boyard remonte au XVIIe siècle. Dès 1666, la création de l’arsenal de Rochefort, ordonnée par Colbert, impose à cette zone une protection militaire. La France sort de la guerre de Sept ans avec l’Angleterre et la défense de nos côtes est alors primordiale.

Cependant , face à d’importantes difficultés techniques, l’idée est maintes fois repoussée. Le grand Vauban lui-même s’avoue impuissant face à ce défi et s’adresse à Louis XIV en ces termes : « Sire, il serait plus facile de saisir la lune avec les dents que de tenter à cet endroit une telle besogne ».

Il faut donc attendre le début du XIXe siècle pour voir le projet relancé. En 1801, une commission composée du Génie, de la Marine et d’ingénieurs des Ponts et Chaussées remet à Napoléon Bonaparte un rapport préconisant de bâtir sur la longe de Boyard un « vaisseau de pierre » en suivant les idées de Montalembert en matière de fortifications.

En 1803, le premier consul Bonaparte approuve le projet.  La même année le chantier commence, mais il s’arrêtera rapidement pour reprendre en 1809, sur les bases d’une construction moins importante, mais est de nouveau suspendu et ce n’est qu’en 1848 que le socle sera édifié. La construction du fort durera plus de dix ans.

Au milieu de XIX siècle, les progrès de l’artillerie rendent le Fort, à peine achevé, obsolète. A la fin du second Empire il devient une prison militaire,  puis une prison d’état pour les communards avant leur transfert au bagne de Nouvelle-Calédonie.

Au début du XXe siècle, laissé à l’abandon, il est la proie de pillards, En 1950, il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Il est aujourd’hui la propriété du  Conseil Général de Charente-Maritime, des jeux télévisés y sont tournés rendant le fort célèbre dans le monde entier. Juste retour des choses pour celui que l’on a longtemps surnommé « le Fort de l’inutile » !

Découvrir le musée de l'île d'Oléron

Le Musée de l’île d’Oléron, inauguré en avril 2006, est installé dans une grande bâtisse datant du 18ème siècle située à Saint Pierre d’Oléron.

Au coeur de l'histoire et de l'ethnologie

Le musée de l’île d’Oléron a développé deux thèmes principaux  qui s’articulent autour de  l’histoire et de l’ethnologie. Ainsi, il constitue une excellente introduction à la découverte de l’île.

 

Les expos

Ses expositions permanentes retracent l’histoire des hommes  et  leur vie sur un  territoire insulaire de l’époque du néolithique à aujourd’hui.

Les salles d’exposition sont disposées et se déroulent suivant les thèmes  comme la saliculture, la viticulture, le gemmage, les pêches ..  

Dans le domaine de l’ethnologie un nombre très important d’objets ont été rassemblés, ils proviennent tous de l’île où ils ont été soigneusement conservés.  Il s’agit de costumes traditionnels, d’outils et de métiers, de documents concernant l’habitat ancien.

Les ambiances sonores à travers des témoignages oraux d’anciens oléronais, les technologies interactives, les films contribuent au dynamisme de ce musée. Une maquette tactile d’un marais salant permet de mieux comprendre le processus de salinisation.

Un  parcours  découverte du musée est destiné aux enfants,  il est complété par des ateliers pédagogiques. Les visites peuvent également être commentées.
Outre les collections permanentes, le musée organise aussi deux expositions temporaires par an.


Grâce à son dynamisme, et à la richesse de ses collections,  ce musée a obtenu les labels « Musée de France » et « Tourisme et Handicap », il est entièrement accessible à toutes les personnes en situation de handicap.

Les spécialités gastronomiques d'Oléron

Grâce à des produits exceptionnels et variés, les Oléronais ont su créer une gastronomie et un terroir savoureux et naturels. Avec entre autre l'huître Marennes-Oléron qui est la seule variété française à bénéficier d'un label rouge. 

C'est en parti grâce au port de la Cotinière, qui est le plus grand port de pêche de la Charente Maritime, où sont péchés plus de 90 espèces différentes, que la diversité gastronomique d'Oléron est aussi riche.

Les spécialités Oléronaises sont nombreuses et toutes très savoureuses. On vous en propose ci-dessous quelques unes :

 

Les huitres d'Oléron

Renommées depuis l'époque romaine, elles sont élevées dans le littoral atlantique Français, mises en claires et conditionnées dans le bassin de Marennes Oléron, C'est grâce à ce savoir faire unique, transmis de génération en génération, se battant pour la qualité du produit régional, que les huîtres "Marennes-Oléron" ont obtenues deux labels rouges et une appelation contrôlée. 

L'ostréiculture représentant une activité importante de l'île d'Oléron, les marais salant ont étés reconvertis en claires afin de verdir les huîtres avec un procédé reconnu au niveau Européen pour sa qualité. 

La tradition d'Oléron veut que l'on déguste les huîtres en respectant ce schéma : On gobe une huître, on mange un morceau de pain tartiné de beurre, un morceau de saucisse, on avale une goutte de vin blanc, et on recommance, toujours dans le même ordre. 

 



huitres

 

plateau fruit de mer


Les fruits de mer

Les divers fruits de mer et les homards seigneurs de l'océan, à déguster sans modération et accompagnées du pineau et des vins oléronais l'"églade", moules dressées en étoile sur une planche de bois et cuites sous un épais tapis d'aiguilles de pins, recette pratiquée depuis la nuit des temps

 

 

moules aiglade

assiette huitres

homards

bouteille pineau Motelet

 

 

 
 
 
 
 
 

Découvrir la citadelle de Château

La citadelle du Château-d'Oléron est un ouvrage militaire, édifié  pour protéger la partie méridionale de l’île d’Oléron, Sa construction s’étira de 1630 à 1704, décidée sur ordre de Richelieu, elle est réalisée sur les vestiges d’un ancien château médiéval. Plus tard, la citadelle sera  modernisée par Vauban. Longtemps elle servira de  lieu d’entraînement et d’embarquement pour les soldats en partance vers le Québec.

Elle deviendra une prison pendant la Révolution Française et sera classée monument historique en 1929. Occupée par les allemands pendant la deuxième guerre mondiale, elle sera en partie détruite lors d’un bombardement en 1945, pour être restaurée à partir de 1959.

Description

La citadelle est établie sur une colline, elle domine d’une part l’Océan Atlantique, d’autre part la campagne environnante. Les différentes traces de sa construction sont très présentes, le gros-œuvre a été réalisé sous les règnes de Louis XIII et Louis XIV. Plusieurs bâtiments, bastions et casemates ont échappé à la destruction de la seconde guerre mondiale.

Parmi ces bâtiments, notons la Porte Royale située dans l’enceinte fortifiée. Magnifique ouvrage, dont la construction se situerait vers  1640, elle comporte des armes sur une de ces faces, probablement attribuées au cardinal de Richelieu.

Dans la cour, un grand bâtiment a été édifié au XVIIe siècle, il comportait un arsenal, un magasin aux vivres, un magasin aux farines et une chapelle. A droite du portail se trouvait le logis du gouverneur de l’île d’Oléron.
De chaque côté de ce bâtiment sont situés deux bastions, qui sont aujourd’hui utilisés pour des expositions thématiques, l’une d’elle est consacrée aux soldats de la Nouvelle France, aujourd’hui le Québec.

De nombreuses visites guidées y sont organisées, notamment pendant les vacances scolaires.
Avec une capacité de trois cents spectateurs, la Citadelle accueille aujourd’hui  des spectacles très divers, elle permet  également  à des congrès  et à  diverses réunions de se tenir dans ses locaux.

Le marais salant Port des Salines

 

Constitué de cabanes ostréicoles colorées, le port des Salines, écrin naturel labellisé Pôle-Nature, se propose de vous dévoiler l’histoire de la saliculture oléronaise et le savoir-faire du saunier :

L’écomusée vous conduira de cabane en cabane dans l’univers fabuleux du sel : les outils du saunier, la reconnaissance d’une activité, les étapes de la récolte du sel, son utilisation,  les saisons du marais salant… L’écomusée vous propose également une boutique où vous trouverez des ouvrages spécialisés, des cartes postales, des jeux pour enfants.

La visite commentée vous permettra de découvrir, grandeur nature, le fonctionnement d’un marais salant, d’observer les gestes ancestraux du saunier et de déguster cet or blanc qui nous est si vital.

Pour les marins d’un jour, la location d’une barque vous permettra de contempler, de façon ludique, les paysages du marais, leur faune et leur flore si riche et si diversifiée.

Un nouveau sentier d’interprétation en accès libre et gratuit jalonne le parcours pédestre et explore l’univers du marais salant.

 

Vous trouverez aussi : des circuits de promenade en accès libre, le grenier à sel, les cabanes de producteurs et d’artisans d’art, les restaurants et le marché des producteurs du mercredi.

Découvrir le port de la Cotinière

Le village de la Cotinière se situe sur la  côte ouest de l’île d’Oléron, et  fait partie de la commune de Saint-Pierre d’Oléron. Il s’enroule autour de son port de pêche actif, moderne, qui abrite une flotille d’une centaine de bâteaux.
Pendant de nombreuses années, le port de la Cotinière  était le premier port français pour la pêche à la crevette. Aujourd’hui plus de trois cents marins y travaillent et s’adonnent à la pêche des soles, lottes,  bars, langoustines et autres espèces nobles.


Le port de la Cotinière se fera également une excellente réputation avec la coquille  Saint-Jacques, cette pêche très règlementée n’est ouverte que du mois d’octobre à décembre avec des jours et plages horaires bien définis.
Quand les bateaux rentrent au port, les bras mécaniques des grues déchargent les bacs de poissons et  les dirigent vers les bâtiments de la criée.  A cet endroit ils sont triés, inspectés, étiquetés par le personnel de la criée, ensuite ils défilent sur un tapis roulant  devant des acheteurs qui indiquent leur choix en appuyant sur un bouton.  Plus rien à voir avec les ventes du 20ème siècle  où tout se faisait à la voix , seule l’appellation « criée » est conservée !


La situation du port de la Cotinière lui permettait aussi, à une certaine époque,de servir de refuge aux bateaux surpris par la tempête avant  l’entrée dans la Gironde. Une longue digue protège le port de la Cotinière de la haute mer.
La promenade sur le port peut se poursuivre, sur la jetée, d’abord jusqu’au phare situé à  l’entrée  et ensuite jusqu’à l’extrémité de la jetée, la vue sur l’ensemble du port et sur la plage est saisissante, en arrière plan se situe une église dédiée aux disparus en mer et à leurs sauveteurs.

Les forêts d'Oléron

Gérées par l'ONF (administration forestière), les forêts domoniales présentes d'Oléron sont dispersées sur l'île, principalement constituées de trois massifs. La superfice totale des forêts Oléronaise est de 2 900 hectares. 

Entièrement semée par l'homme au début du 19ème siècle, son objectif de l'époque était principalement de protéger les habitations. Elle représente une jonction naturelle entre les habitants de l'île et l'océan Atlantique, sa constitution se compose principalement de pins maritimes et de chênes verts. 

Possédant une faune très riche, ces espaces sont la propriété de l'état, plusieurs agents de l'office national des forêts résident sur l'île afin d'assurer la protection de la flore et de la faune. Ces professionnels sont chargés de la plantation, de l'entretien et du nettoyage de ces espaces. 

Pour découvrir toutes les espèces d'animaux et d'oiseaux que vous pourriez rencontrer lors de vos vacances, vous trouverez toutes les informations sur ce lien : la faune d'Oléron.

    

La forêt de Saint Trojan

Cette forêt littorale s'étend sur 3 communes du sud de l'île d'Oléron, d'une superficie totale de 1867 hectares, soit 1/10ème de la superficie de 174,39km² de l'île. Elle est principalement composée de pins maritimes. 

Représentant un cadre de vacance idéal et naturel avec d'une part l'océan atlantique et les grandes plages de sables fins de la partie de l'île portant le nom de "côte sauvage". 3 communes d'Oléron permettent de profiter de ce cadre et des avantages offert par le relief, la faune et la flore : Dolus d'Oléron, Le Grand Village Plage et Saint Trojan les Bains

Le camping le Maine vous propose de découvrir cette forêt grâce aux parcours de randonnées balisés et aux pistes cyclables qui sont organisés, entre autre, à partir de la commune de Grand Village Plage.

Pour plus d'information sur les circuits disponibles lors de vos vacances vous trouverez toutes les informations sur cette page : Randonnée Oléron - Grand village plage.

La forêt de Saint Trojan est la plus grande forêt du littoral Atlantique avec un écosystème des plus complets. 

La forêt des Saumonards

Deuxième forêt de l'île de l'Oléron, D'une superficie de 645 hectares, elle se situe en bordure du Pertuis d'Antioche sur la commune de Saint Georges d'Oléron. C'est dans un cadre historique, face au Fort Boyard, que vous découvrirez ce territoire dunaire abritant le bois des Saumonards, principalement composé de pins maritimes et de chênes verts. 

Une forêt qui, aujourd'hui encore, est chargée de l'histoire Oléronaise. Vous pourrez découvrir au milieu des bois les vestiges d'anciennes structures militaires ainsi que du fort de la Galissonière. Ces édifices ont participés pendant plus de deux siècles à la défense des côtes de l'île d'Oléron. 

Lors de vos vacances à Oléron vous apprécierez les sentiers balisés traversant la forêt, pratiquable en vélo, à pieds, et à cheval, chacun de ces chemins mène sur les plages d'Oléron. Une forêt très riche qui vous permettra d'apprécier la faune et la nature lors de vos balades et randonnées. 

La forêt de Domino

Troisème forêt de l'ile d'Oléron, d'une superficie de 164 hectares, sur la commune de Saint Georges d'Oléron, elle est composée principalement de pins maritimes ainsi que parsemée de chênes verts et yeuses. 

Comme les deux autres forêts domaniales de l'île d'Oléron elle possède une faune et flore très riche et est protégée par l'ONF. 

Découvrir le phare de Chassiron

Découvrir le phare de Chassiron

Le phare de Chassiron se situe sur la pointe Nord de l’île d’Oléron, c’est le plus ancien phare de France encore en activité. Ce phare permet aux marins de rentrer dans les eaux du pertuis d’Antioche réputé pour ses nombreux naufrages. Il est localisé sur la commune de Saint-Denis d’Oléron qui en a la gestion touristique depuis 1999. Depuis octobre 2012, il est classé au titre des monuments historiques.

 

   

Histoire

La première tour du phare de Chassiron, de 33 mètres de haut, a été construite sur ordre de Colbert en 1685. A l’époque, Rochefort était un arsenal militaire de la marine royale. Ce dernier avait une position stratégique car il était protégé côté terre par la Charente et côté mer par les pertuis charentais et les fortifications maritimes (Fort Louvois, Fort Enet, Fort de Fouras ..). De nombreux naufrages ont eu lieu sur la côte découpée du nord de l’île d’Oléron. Il devenait alors essentiel de construire un phare pour orienter les marins et pour baliser l’entrée du pertuis.

De façon à le différencier de ses voisins : le phare des baleines sur l’île de Ré et le phare de Cordouan dans l’estuaire de la Gironde, la tour Colbert était éclairée par deux feux de bois.
Le phare de Chassiron, tel qu’on le connaît aujourd’hui, d’une hauteur 46 m,  a été construit en 1834 et mis en service en 1836. La tour Colbert n’était plus assez efficace pour faire face au trafic maritime qui augmentait et de plus, elle se situait trop près de la falaise qui recule très rapidement à cause de l’érosion à cet endroit de la côte.

Dès 1836, le phare de Chassiron est équipé des dernières technologies de l’époque en matière d’éclairage.  Le premier système se composait d’une lampe à huile végétale à 6 mèches. A partir de 1895, la lampe va fonctionner au gaz d’huile. A titre expérimental, de 1902 à 1905, la lampe utilisera le gaz d’acétylène. Le bouleversement technologique vient ensuite d’un système d’éclairage par ampoule électrique de 2400 Watts. Aujourd’hui la lampe du phare fonctionne avec une ampoule de 250 Watts aux halogénures métalliques, elle permet à ses huit faisceaux lumineux d’être visibles jusqu’à 52 kilomètres par temps clair, grâce à sa lanterne située à 43 mètres au-dessus du sol.

Avant 1926, le phare de Chassiron était tout blanc. A partir de cette date, trois bandes noires ont été peintes, afin de mieux le différencier du phare des Baleines. Depuis 1998, il n’est plus gardé à demeure. Il est entretenu par le bureau des phares et balises et surveillé par un contrôleur des Travaux Publics de l’Etat.

De ce phare qui possède un escalier en colimaçon de 224 marches, on peut admirer les villes de La Rochelle, l’île de Ré ainsi qu’une partie nord de l’île d’Oléron.

Depuis le mois d’avril 2007, le site de Chassiron a été entièrement réhabilité. En effet, le jardin a été réaménagé, il est en forme de rose des vents  et se compose de quatre bassins, d’une partie comportant un jardin de type contemporain avec des graminées et autres plantes d’ornements, et d’une autre partie composée d’un jardin traditionnel avec 21 variétés de roses, un potager et de la vigne. Il est labellisé « jardin remarquable ».

Un musée a également été créé au premier étage du phare, six salles s’orientent d’une part  autour de la découverte des pêches traditionnelles, et d’autre part elles évoquent l’agriculture, le maraîchage et la viticulture

Les marchés d'Oléron

En période estivale, les marchés ont lieu tous les matins sur l’île, ils sont incontournables, l’ambiance des lieux vous séduit et les étales locales vous émerveillent. C’est le lieu idéal pour une immersion dans le bouillonnement de l’île. C’est aussi l’occasion de rencontrer les producteurs locaux : maraîchers, viticulteurs, fromagers, apiculteurs …etc

Sous les halles ou sous le soleil,  pittoresques et colorés, ces marchés de l’île d’Oléron vous invitent à faire provision de couleurs, d’odeurs et de saveurs insulaires. Ces rendez-vous  des plus sympathiques, sont aussi une bonne occasion pour rencontrer les foules estivales qui se mêlent aux gens du cru…


Hors saison, les marchés sont moins nombreux, ils se tiennent simplement certains jours de la semaine. Vous trouverez tous les renseignements sur le site de l’île : https://www.ile-oleron-marennes.com/